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LA TERRE TOURNE, UNE SEMAINE EN… 7 jours et 7 films pour découvrir le meilleur des œuvres contemporaines d’un pays.
UNE SEMAINE AU ROYAUME-UNI, du 15 au 21 novembre à 20h // Séances présentées par HAROLD MANNING
Film d'ouverture
"Neds" de Peter Mullan vainqueur à San Sebastian
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Une semaine au ROYAUME-UNI, avec 7 films britanniques. Et en ouverture, une avant-première d'un film qui n'est pas encore programmé en FRANCE. Il s'agit du dernier Peter MULLAN, Lion d'or à Venise avec THE MAGDALENE SISTERS en 2002.
Et bien entendu, la salle était au trois quart vide. Ce qui est très inquiétant pour la suite de la programmation. Il faut reconnaître, que la publicité autour de cet évenement n'a pas été bonne du tout. J'ai appris l'existence de cet avant-première, la veille et, par hasard.
Pourtant le film de Peter MULLAN, comme l'on pouvait s'y attendre(coquille d'or à SAINT-SEBASTIEN)est excellent.
Le seul reproche que l'on pourrait faire à ce film, c'est de ne pas être actualisé à notre époque. Tant on a l'impression qu'entre 1973(année où se déroule cette histoire)et, aujourd'hui, il n'y a pas eu beaucoup de changements. Les plus passifs pourront dire inévitablement que c'est du passé. Sans faire de réelles comparaisons avec notre époque.
NEDS est avant tout l'histoire du symbole de l'échec scolaire "écossais"(facilement adaptable dans d'autres pays occidentaux). Où comment un élève surdoué, se transformera en véritable criminel en puissance(jusqu'à aller plus loin que n'importe quel autre délinquant de son quartier). Il est par ailleurs "surprenant" de constater que ces délinquants des années 70 ressemblent à n'importe quelle autre bande des cités de banlieues d'aujourd'hui(avec certainement la drogue en moins). Tout aussi surprenant de constater que l'on pourrait empêcher certains élèves de mieux se cultiver(voire de s'épanouir). En les forçant à suivre des programmes inadaptés. Soit par punitions ou discriminations, bien-sûr.
NEDS est un film qui fait peur, au regard de ces bandes qui semblent ressembler à celles qui pourraient se retrouver n'importe où, pour racketter et agresser n'importe qui, et principalement des enfants sans défense, qui en seraient presque condamner à choisir entre se faire racketter ou racketter pour soi-même, sa famille ou sa bande.
La fin très pessimiste nous laisse néanmoins l'opportunité de croire en l'impossible. Comme par exemple marcher tranquillement au milieu de lions inoffensifs et, même fort sympathiques. Une fin magnifique !(Même si l'on peut supposer que Peter MULLAN n'y a pas assez cru. Et a préféré faire un montage, plutôt que. de demander à ses acteurs de prendre le risque de tourner en compagnie de lions (comme l'avait fait jadis Jean-Paul BELMONDO pour ITINERAIRE D'UN ENFANT GATÉ). Ce qui en fait certainement sa limite).
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