Ma critique
Danny Boyle , lauréat en 2009, de l'oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur pour
Slumdog Millionaire
a engagé James Franco , qui secondait Sean Penn (oscar du meilleur acteur lors de la même soirée) dans Harvey Milk de Gus Van Sant(réalisateur également de Gerry ) pour jouer le rôle de Aron Ralston - cet alpiniste casse-cou, qui était resté coincé par un rocher pendant 127 heures, avant de se couper le bras pour se dégager(tout comme Le Veilleur de nuit de Ole Bornedal (interprété par Ewan McGregor(avec qui, il a fait ses premiers films)se coupait le pouce pour se libérer d'un serial-killer.127 heures, n'est donc pas sans rappeler par moment(et du reste assez curieusement) Gerry de Gus Van Sant et Into the Wild de Sean Penn , et donc la fin du fameux Veilleur de nuit, avec en plus la marque du cinéma hollywoodien populaire(qui se termine bien)accompagné d'une photographie très appliquée, qui il est vrai, est servie par de superbes décors naturels du GRAND-CANYON.
A l'arrivée, il n'y a pas grand chose à dire, l'oeuvre est passionnante et très belle.
Si ce n'est que certains émotifs présents dans la salle ont même perdu connaissance au moment où James Franco se coupe le bras.
Est-il préférable de connaître(se rappeler) cette fin avant d'avoir vu le film, pour éviter les malaises ? C'est discutable. Personnellement, je me suis souvenu de la fin avant que le film commence, alors que je l'avais pourtant oublié depuis longtemps. Mais je ne pense tout de même pas que j'aurais fait un malaise si je ne l'avais pas connue.
Après un prologue très inspiré, 127 heures de calvaire commence pour cet alpiniste, qui essaye avec le peu qu'il a avec lui, de se dégager et de survivre.
Personnellement, j'ai adoré la scène où une fourmi vient réveiller volontairement ce personnage(et lui redonner en quelque sorte de la force), alors qu'il semblait abattu. Et je dois dire que ces plongeons dans le lac d'une grotte sont somptueux. Dommage qu'on les trouve dans la bande-annonce.
Il manque peut-être un peu plus de scènes sur le passé de ce personnage. Le film n'aura pas l'oscar du meilleur film(il n'en a pas la consistance)(par contre James FRANCO, aura peut-être celui du meilleur acteur, mais la concurrence est rude avec Colin FIRTH, Mark WALHBERG, Ryan GOSLING et même Jesse EISENBERG), mais il n'en est pas moins un sacré morceau de courage et de volonté, qui méritait d'être mis en image.
Reste à savoir tout de même, si l'on irait jusqu'à se couper le bras, pour être célèbre(ce que les mauvaises langues peuvent soupçonner avec cette histoire). Ou tout simplement s'il n'y en aurait pas qui se ferait couper des membres par leurs esclavagistes, qui récolteraient par la même occasion différentes sortes de pactoles, en fonction du type de supercherie.
Est-ce indispensable de rappeler que c'est ce qui fait la base de Slumdog Millionaire ?
127 heures ne serait-il pas un voyage dans l'inconscient de Danny Boyle ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire