mardi 12 avril 2011

UNE NOUVELLE LOI, UNE NOUVELLE PROPOSITION

Baisse de 30% des rémunérations pour les chômeurs en formation

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Deux lois qui prouvent que ces gens ont bien préparé le terrain à l'avance, pour en arriver à faire travailler un maximum de personnes en les payant le moins possible. Car en fin de compte, si on commence à accepter ce genre de délires, l'on arrivera à faire tourner tous les salariés, qui vivront tous avec le rsa. Ce qui est bien entendu trop peu, pour vivre décemment. D'autant plus, qu'en contrepartie rien de concret n'a été fait pour donner aux bénéficiaires des minimas sociaux un accès au logement(ni le respect). Bien au contraire. Il est impossible pour ceux qui n'ont pas de vrais logements, de se loger tout seul. Et de plus en plus difficile de les garder, quand ils en ont un(les changements de propriétaires sont notamment leurs quotidiens).

Je connais même quelques demandeurs du droit au logement opposable à qui l'on a reconnu le droit à une place dans un centre d'hébergement. Et à qui l'on doit verser 150 euros par mois, car on ne leur a pas attribué de logements(comme le dalo l'ordonnait). Et comme ils sont sdf, ils ne touchent pas les allocations logements qui peuvent aller jusqu'à 270 euros en terme de droit lisible(caf). Et jusqu'à 400 euros, voire plus, versées à la tête du client(allocation complémentaire et ville de paris, voire prise en charge d'un service social). C'est donc en quelque sorte de l'argent de gagner ou reverser dans des logements de transition trop chers.

Il est tout de même aberrant de donner une main-d'oeuvre gratuite(même pendant quelques heures par semaine)à ceux qui ont refusé de les engager, par discriminations ou pour en arriver à ce but. Je connais même quelques bénéficiaires qui se sont vus refuser le droit d'être candidats à un contrat d'avenir, car ils n'auraient pas eu le profil(selon les administrations). Or je rappelle que les contrats d'avenir, ont tout de même un éventail assez important de types d'activités.

Beaucoup de demandeurs d'emplois ont pu constater qu'ils avaient rencontré des employeurs malhonnêtes et une multitude de gens incompétents dans d'innombrables services ou administrations. Des gens, qui grosso-modo, font mal leurs boulots et se foutent de leurs gueules et de la gueule du public, en permanence. Et c'est pourtant à eux que l'on a versé des milliards d'euros, voire multiplier le budget par 10 en 10 ans pour aider ces chômeurs ou bénéficiaires des minimas sociaux.

Mais où sont passés ces milliards ? C'est la question qu'il faut se poser. Au lieu de croire et faire croire que des chômeurs ne voudraient pas travailler ou ne rechercheraient pas un travail.

Chaque chômeur ou bénéficiaire du rsa peut constater tous les jours, qu'il y a des centaines d'offres d'emploi dans leurs secteurs d'activités et dans leurs cordes, qui les intéressent. Et pourtant, leurs candidatures sont régulièrement bloquées, car eux n'ont plus, n'ont pas le profil. Résultat des courses, ils voient régulièrement les mêmes entreprises proposer les mêmes offres d'emplois, et cela pendant des années. D'autant plus que beaucoup aiment faire tourner un maximum de gens pour toucher des primes, moins de charges et reconnaître moins droits aux salariés, qui assez souvent en sacrifient pour tenter de garder leurs postes. Des vacances au bout d'un an d'activité, des heures supplémentaires non payées, des jours de permanences non rémunérées, parmi d'innombrables autres spoliations sont les obligations de ces personnes régulièrement salies. Et discréditées.

Comme si, ils avaient perdu le goût du travail ou même le rythme. Ce ne sont plus des enfants. Ce qu'ils ont perdu, c'est avant tout l'envie de travailler avec des arnaqueurs et des incompétents.

Et puis, il y a bien-sûr ceux qui travaillent au noir, pour avoir plus à la fin du mois. Et d'autres qui voient le rsa, comme un pourboire, compte-tenu que leurs revenus, recettes et dépenses ne concernent et, ne proviennent que d'activités illégales.

Il faut donc régler ces problèmes, avant de proposer des lois ridicules, qui voient réduire les libertés des personnes les plus exclues et lésées.

Si, pour les porteurs de cette proposition de loi(et pour beaucoup d'autres), il ne s'agit pas de sanctions. Les principaux concernés, eux y voient bien au contraire une sanction. Et c'est le principal. Ils savent très bien, que lorsqu'on donne un peu de pouvoir à certains, ils en profitent pour spolier leurs droits et abusent de leurs pouvoirs.

Les bénéficiaires du rsa pourraient effectivement aider les collectivités à rattraper des retards et à améliorer des services. Mais il faudrait leur assurer un minimum de droits indispensables pour qu'ils vivent mieux et plus confortablement. Ce qui à, l'heure d'aujourd'hui, n'est absolument pas le cas. On ne peut pas demander à un rsaiste sdf ou qui vit dans un centre d'hébergement, voire un hôtel sans confort, la même chose que ceux qui ont des appartements, qui sont hébergés gratuitement par la famille ou qui travaillent au noir. Un peu de décence !

Quant à la baisse de la rémunération en formation, on pourrait penser à première vue, qu'elle pourraît être normale. Encore faudrait-il savoir combien ces derniers touchent d'aides complémentaires ? Comme par exemple ces fameuses allocations logements. Donc à combien se montent réellement leurs ressources mensuelles. Et à quoi correspond cette formation. Je connais même des organismes qui demandent 12 000 EUROS aux rsaistes, en ne les rémunérant pas. Et en leur disant qu'ils doivent se contenter du rsa. Or une formation nécessite des frais quotidiens supplémentaires, qu'ils ne peuvent assumer. Surtout si on les occupe toute la journée et si on leurs donne des devoirs le soir et le week-end. Vraiment n'importe quoi ! Ne serait-il pas préférable d'éviter les bourrages de crânes inutiles et de les considérer comme des enfants ? Dire qu'ils n'ont même pas la garantie d'avoir le droit à des tickets restaurants, qui leur permettraient tout de même de doubler leur budget alimentaire par deux. Tout de même !

D'autre part, j'ai malheureusement la crainte, qu'une fois leurs 5 heures effectuées, les rsaistes soient découragés pour rechercher un travail plus intéressant. Voire même résignés, à rester au rsa toute leur vie. Des dépressions et des suicides sont donc à prévoir.

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