© Twentieth Century Fox 2011
Malgré une excellente bande-annonce, ce film de procès d'apparence très classique a été très mal distribué.
Globalement, c'est un bon film, mais on a vraiment le sentiment de l'avoir déjà vu, avant même qu'il commence(c'est en effet l'unième film sur les erreurs judiciaires). Pas de grosses surprises donc, mais il était tout de même nécessaire de rappeler cette histoire inspirée de la vie de Betty Anne Waters, la soeur de Kenny Waters, injustement emprisonné, pour un crime dont il se dit innocent. Une soeur dévouée à son frère, qui n'a comme seul recours, que de tenter de devenir avocate, pour faire libérer son frère.
Un parcours semé d'embûches où elle devra faire face à l'acharnement d'une policière, à des faux témoignages et, à la rigidité et lenteur des administrations, qui se réfugient par réflexes derrière de mauvais réglements.
Cet exemple de volonté, d'une femme qui n'avait pas assez d'argent pour payer un bon avocat à son frère, est donc un modèle du genre. Qui, il est vrai, aura également bénéficier de l'arrivée des vérifications de l'ADN, pour prouver son innocence. Ce qui à ce jour, a permis d'innocenter des milliers de personnes.
CONVICTION montre avec quelles efficacités, des policiers ou policières sans scrupules peuvent être amenés à intimider des témoins, pour les obliger à faire des faux témoignages. A la manière de la stasi. De bons exemples.
Enfin, il nous rappelle une nouvelle fois, l'aberration des prescriptions, qui ne devraient pas exister(en tout cas systématiquement).
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