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Ma critique
Si l'on part du principe, que rien n'est fait au hasard(ce que je crois). L'avant-première parisienne sur l'affaire Omar Raddad a été projetée le jour de la délibération du procès d'Yvan Colonna, pour certainement faire comprendre quelquechose. Et compte-tenu que l'ancienne directrice du CNC, s'appelait également Colonna(Catherine Colonna), il apparaît donc évident, qu'il peut y avoir d'éventuelles manipulations.
Si ces deux histoires veulent représenter les erreurs judiciaires. Elles sont quand même très différentes l'une de l'autre. Yvan Colonna a été en cavale et, longtemps considéré comme l'unique coupable. Ce qu'il a uniquement démenti au moment de son arrestation. Alors qu'Omar Raddad a été arrêté chez lui et, a toujours crié son innocence.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que beaucoup de détails semblent indiquer qu'Omar Raddad était bel et bien innocent. Ce qui explique sa grâce partielle. Mais à l'heure d'aujourd'hui, il est toujours considéré officiellement coupable. Et n'a toujours pas été réhabilité.
Il existe tout de même des points d'ombres, qui méritent quelques éclaircissements. La femme d'Omar Raddad semble avoir indiqué, que son mari parlait bien français. Alors qu'au moment de son arrestation et, pendant le procès, il a du la plupart du temps parler dans sa langue(le marocain). Etait-ce un autre Omar Raddad ? Ce qui pourraît en partie expliquer cette histoire de sosie vu sur les lieux du crime à plusieurs reprises. Et peut-être au Maroc (dans ce film). Bien-sûr, il s'agit d'une simple hypothèse, assez improbable.
Et à l'heure d'aujourd'hui, personne n'a réellement de preuves sur quoi que ce soit. Et c'est bien le problème.
Ce qui est sûr, c'est qu'Omar Raddad a passé sept ans en prison, où il a tenté de se suicider. En voulant notamment avaler une lame de rasoir. S'est-il convaincu lui-même qu'il aurait pu être possédé par une bête qui vivrait(aurait vécu)à l'intérieur de son organisme ? C'est bien possible.
Mais en aucun cas, cela n'excuse des preuves détruites, le refus de faire des expertises, qui pourraient donner de nouvelles pistes. Et de nouveaux noms aux enquêteurs. Voire innocenter définitivement Omar Raddad.
Le film de Roschdy Zen a le mérite d'être sérieux et de n'utiliser que des infos sûres. C'est en tout cas ce qu'il affirme. Il estime cependant, que ce n'était pas à lui, et pas aux cinéastes d'enquêter sur cette affaire, comme sur toutes les autres affaires. Et je serais malheureusement tenté de dire, pourquoi pas ? Quand on peut le faire(et je suis sûr qu'il l'a fait secrètement(voire qu'il continue)).
Quoiqu'il en soit, OMAR M'A TUER, après UNE SEPARATION, tend à nous rappeler, qu'il peut être risqué d'aider des personnes âgées, qui sont souvent la cible de vautours prêts à tout pour récupérer leurs héritages.
Sami Bouajila - ©Mars Distribution
Sami Bouajila - ©Mars Distribution
Sami Bouajila - ©Mars Distribution
©Mars Distribution
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