Une mariée qui ressemble à un pigeon.
Ma critique
Lars Von TRIER en connaissance de cause, n'a pas hésité à rendre hommage au président du dernier festival de Cannes, en faisant référence à deux des meilleurs films de Robert DE NIRO, en l'occurrence, THE DEER HUNTER et ONCE UPON A TIME IN AMERICA. Le premier, avec le fameux mariage, le deuxième avec une musique de WAGNER, qui ressemble à la célèbre musique d'Ennio MORRICONE. Le tout sur fond de fin du monde.
Dans cette première partie, le réalisateur de DANCER IN THE DARK(PALME D'OR en 2000) et BREAKING THE WAVES(GRAND PRIX DU JURY en 1996)semble avoir trouvé son inspiration chez ...Claude LELOUCH, et notamment avec IL Y A DES JOURS ET DES LUNES(réflexion sur les influences de la pleine lune)qui avait, il faut le rappeler été précédé d'un court métrage(sorte de prologue au film)où l'on voyait les mariés interprétés par Jacques GAMBLIN(dans l'un de ses premiers rôles)et Caroline MICLA(qui n'a pas eu le même succès que son mari d'un jour. Elle n'a en effet joué que dans un seul film, LOU N'A PAS DIT NON sorti en salle en 1994), se séparer juste après le repas de mariage. Ce qui constitue du reste, un assez beau portrait de famille, qui égratine les rites très puérils du mariage, tout en y filmant sa réelle beauté(facilitée par l'argent de leur hôte, le beau-frère incarné par Kiefer SUTHERLAND, qui réussit enfin à faire oublier Jack BAUER, avec un rôle et un film marquant).
Si c'est Kirsten DUNST qui a eu le prix d'interprétation à Cannes, cette année(probablement pour l'encourager à remonter la pente après ses problèmes de dépressions et de drogues). J'ai été très surpris de voir Charlotte Gainsbourg(assez convaincante), dans ce qui constitue certainement son premier film de femme.
Mais je dois dire, que le meilleur c'est bien cette préparation à cette fin du monde (que l'on nous montre sous un autre angle dès les premières minutes de ce film(et plus ou moins imaginée par son personnage(donc différente de celle que l'on voit à la fin, qui est certainement beaucoup plus convaincante)(les moins bonnes du film)). L'on y voit en effet, la planète MELANCHOLIA(sorte de réplique de la terre en plus grande)venir désintégrer la petite terre. Histoire de nous faire réfléchir un peu plus. Encore un film qui n'aurait certainement pas volée la palme d'or, même si cela était un peu trop téléphoné.
©Christian Geisnaes / Les Films du Losange
©Christian Geisnaes / Les Films du Losange
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