Film indépendant comme on les aime. Les winners est un véritable bain de fraîcheur pour le cinéma américain. Et il est beaucoup plus subtil que d‘apparence. Il s‘agit en effet d‘un portrait très inspiré de gens à la recherche du mieux vivre et du confort, voire de la grâce. Et en cela, il est très proche de Tu seras mon fils(est-ce d‘ailleurs nécessaire de rappeler que vin se dit wine de l‘autre côté de la Manche ?).
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j‘ai rarement vu un film, qui osait aborder des sujets aussi importants(comme la vieillesse, le tutorat, la réussite ou encore l‘épanouissement) avec autant de franchise. Une franchise, qui inévitablement rendrait presque mal à l‘aise, s‘il n‘y avait pas autant d‘humanité qui ressortait au cœur de cette histoire.
Intéressant de voir avec quel entrain un couple est prêt à accueillir sous leur toit, une perle rare. Ici, il s‘agit d‘un jeune lutteur surdoué(ce qui fait irrémédiablement penser au fameux film the blind side(jamais sorti au cinéma en France, malgré l‘Oscar de la meilleure actrice pour Sandra Bullock)).
Qui relatait l'histoire d'un footballeur américain noir accueilli par une famille blanche, dans le seul but d‘ en faire un champion.
Et l'on peut également être déconcerté de voir un enfant choisir une famille adoptive douteuse au lieu de sa vraie mère, qui semble en réalité avoir une très mauvaise influence sur son fils. Enfin,le plus dur à accepter, c'est d'avoir de la sympathie et de la compassion pour un “pauvre“avocat, qui devient le tuteur d'une personne agée pour toucher 1500 dollars de revenus en plus par mois. Une manière efficace de dénoncer les tutelles abusives et les tuteurs malhonnêtes. Une grande réussite.
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