Ma critique
Après 10 ans de recherches, Mathieu Kasssovitz, a réalisé un film étonnant sur la prise d'otage d'Ouvéa en 1988. Un film qui part dans le sens opposé de la version officielle et médiatique. L'ORDRE ET LA MORALE tend à démontrer qu'on s'est servi de ce carnage politiquement, pour séduire des électeurs de l'extrême-droite. Mais je trouve étonnant que le nom de Charles Pasqua ne soit pas prononcé une seule fois. Alors qu'il m'avait semblé que c'était ce qui avait façonnée son image. Jusqu'à même relayer Bernard PONS, François Mitterand et Jacques Chirac au second plan dans cette affaire. J'ai bien peur que le réalisateur de METISSE n'a pas eu le droit de citer son nom, à cause d'une instruction en cours le concernant. Mais personne le rappelle.
Le film est passionnant, mais il devient lassant de toujours faire passer les blancs comme les bourreaux des noirs. A mon avis toute la vérité a été loin d'être dévoilée, sur cette affaire d‘état et d'autres choses.
On reprochera également à Mathieu Kassovitz d'ouvrir sur cette histoire de négociateur, qui fait inévitablement penser aux mauvais films d'actions américains, dont il semble avoir été contaminé. Comme l'avait été Florent Emilio-Siri(réalisteur du très beau et très engagé L'ENNEMI INTIME) avec le navet OTAGE. De toute évidence, son passage à Hollywood n'a pas été très bénéfique.
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